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dorothee van der cruyssen
paris, France - francaise
Essais
La culture , un tremplin pour un business plus solidaire ...?
L’art est une dimension intrinsèque à la culture et on peut identifier divers bénéfices directs ou indirects du soutien aux activités artistiques par les entreprises.
À ce titre, une étude de l’Université de Pennsylvanie a démontré qu’une forte concentration d’activités culturelles dans une ville menait à plus d’engagement civique, de cohésion sociale et à des taux de pauvreté plus bas. (http://www.sp2.upenn.edu/SIAP/).
L’impact positif de cette prise de conscience n’est plus à démontré pour le business des entreprises liées à l’univers de la santé (on ne présente plus les multiples études qui démontrent les effets positifs des activités artistiques sur les patients), ou au tourisme (en France, 40 à 60% de l’attractivité touristique repose sur l’offre culturelle).
Parallement à ces etudes , la fréquentation des lieux culturels ou la pratique d’activités artistiques contribuent à développer l’ouverture et la réflexion des individus . Cette nouvelle dimension, certes plus sociale qui semble aux antipodes de la première fait jaillir parfois des vocations ou plus simplement développe la créativité des individus qui s’y laisse conduire.
Voilà le maître mot est lâché : la créativité.
Don pour les uns, qualité pour les autres, la créativité est devenu un critère de recrutement de plus en plus recherché par les entreprises, c’est la boite à outils très anglo saxonne du «tout est possible » source de performance des collaborateurs et gage de compétitivité dans la bataille des business modèles de demain.
Aisni si on part du postulat que la culture offre l’ouverture nécessaire au développement de la créativité individuelle , outil d’interactivité avec un monde mouvant et perturbant, il semblerait , et à moins d’être particulièrement cyniques, que les entreprises auraient intérêt à relier la dimension culturelle et donc créative à leur stratégie de développement durable ?
Elles contribueraient certainement mais de façon ludique et glamour à la construction de nouveaux paradigmes qui fait référence à un « développement durable » pas toujours très attractif pour le tout à chacun.