Français
Nina dans tous ses états.
Le bonheur, voilà simplement ce que voulais ressentir Nina en cette nouvelle année. Un bonheur qui la brûlerait de l’intérieur, un bonheur comme elle n’en avait jamais ressenti.
Nina, jolie brune aux yeux clairs de presque 26 ans, jeune institutrice rêvait de nouveauté, de joie et de bonheur. Cette jolie brune était adorée de tous à commencer de ses élèves…Elle avait beaucoup d’amis, ses parents étaient très fiers de la femme qu’elle était dev (...)
Avançons !
On vit a deux cent à l\'heure, on emmerde le malheur.
On s\'aime comme des fou, sans ce soucier des loups, qui rodent autour de nous.
On s\'attache et on voit pas le temps qui passe, jamais on ne se lasse.
Tout s\'efface mais nous on laisse notre trace, nos marques et nos repères, notre route est faite, d\'embuche et de défaite,
Mais on s\'en fou on le sait, on a les clés pour éviter
Pour le meilleur et pour pire, on ira chérir l\'avenir, (...)
Juste un enfant
Cette chanson, je l\'ai écrite à la suite d\'un reportage, que j\'avais vue lorsqu\'un nazi séparait une mère de son enfant avant de les abattre.
Un enfant de pas plus de trois ans
Qui avait des idées pleins la tête
Grandir, s’épanouir auprès d’ses parents
Vivre la vie, sa plus grande conquête
Refrain:
Un enfant avec des rêves
Un enfant tout simplement
Qui s’amusait, espérait
Juste un enfant, un enfant
Mais pour cette homme, (...)
8. Livre 1. Anna morte ou vivante
LIVRE 1
ANNA,
MORTE
OU VIVANTE
7. Petite Cendrillon
Que les heures avaient été douces au bord de l’Ilisseau, avec lui ! Heures volées à son service, heures pour lesquelles lui-même avait menti – déclarant à la Mère qu’il avait besoin d’une vestale pour faire son ménage, trois heures par jour. Et de jour en jour, ils avaient été l’un et l’autre envoûtés par le Calix.
– J’aimerais tant le voir, répétait inlassablement Sergueï.
– Impossible, c’est un Mystère, répondait invariablement Anna.
Elle l (...)
6. Ce qu'il me faut, c'est trouver une sorcière
Dix ans avant l’arrivée d’Ankh et Holinshed aux portes de la maudite cité de Zeikos, une jeune femme de vingt printemps était couchée en chien de fusil sur le sable clair d’une lande plantée d’arbres. Anna était nue, joue contre terre. C’était une jolie brune, fine comme l’ambre, blanche comme l’ivoire, aux longs cheveux emmêlés. Sur son flanc gauche était tatoué à l’encre sépia, verticalement de l’aisselle à la hanche, un cartouche égyptien qui (...)
5. Dix ans avant
Dix ans avant
l’anabase de la blonde,
une femme brune
d’une vingtaine d’années
se croyait
définitivement
morte
4. dormeur aimé
Ankh avait eu du mal à apprendre à dormir dehors, mais nécessité fait loi et heureusement, c’était l’été. Ankh était assez jeune pour croire à un éternel été, et assez naïve pour penser que son Anabase ne durerait pas plus que le temps d’un été. Elle avait un but : elle rejoignait sa colocataire.
Ce n’était pas n’importe quelle colocataire. C’était une vestale du Calix Esclarmonde. Ankh n’avait jamais cru à ces histoires de Calix, mais elle éta (...)
3. Ankh dormait
Ankh dormait enroulée dans une couverture rose parfaitement assortie au tapis de selle de son cheval. C’est à peu près tout ce qu’elle avait pu prendre au haras lors de son départ. La couverture était heureusement très chaude : douce à l’intérieur et cirée à l’extérieur. Sinon, tout son bagage se résumait à des couverts jetables en plastique, un petit bol également en plastique, où elle préparait ses herbes à la bouillie d’insectes pilés, sa bout (...)
2. Ankh n'avait jamais connu de tremblement de terre
La jeune femme blonde qui descendit de cheval n’avait jamais connu de tremblement de terre.
Sous le regard brûlant que les sculptures de deux géants abritaient mal dans les plis de leur capuchon, Ankh franchit l’arche de pierre qui marquait l’entrée de Zeïkos. Elle se dirigea vers le bureau d’accueil, porte A (Maintenance et Gestion de l’Ouverture et Fermeture des Portes de la Cité de Zeïkos-La-Dorée). Elle demanda en français un passeport pour (...)
1. Une femme blonde
Une femme blonde
d’une trentaine d’années
se trouvait
aux portes
de Zeikos-la-Dorée
Je ne me définis pas
...pas par des labels, je veux dire.
Je suis une fille hors-norme, toujours été différente.Je viens d'une famille "bien" comme on dit.Il y en a qui m'ont envié cela parfois, mais une famille "bien", ça cache parfois des choses.
Gratte un peu le vernis et c'est pas toujours si beau.
Les familles "bien", c'est parfois une énorme illusion.Les autres me croyant privilégiées, s'ils avaient su mais bon de toute façon, j'étais bien trop fière e (...)
VOYAGE EN TRAIN
Un voyage en train nous amène à lire, dormir, écouter de la musique...
Cette fois-ci j’écrirais.
Au fil d’un paysage, qui dans la nuit tombante, n’est qu’une forme qui laisse des traînées derrière lui.
24 images secondes.
Un film par la fenêtre...
L’heure où mon stylo en main, dans le trémolo d’un train qui tremble mon écriture.
Cette heure est celle que je préfère.
Mi-soleil, mi-lune.
Le premier s’en va gaiement réveiller quelques rizièr (...)
FENÊTRES
De mes yeux j’observe ces lucarnes encastrées.
Ces vitres cernées de bois.
Ces verres qui me séparent de 1000 et une vie.
Je devine les cœurs qui battent, je sens les souffles.
Étalage de vitrines sur huit étages.
Hublots de passage vers un espace qui n’est pas le mien.
Je m’y perd et fantasme.
Je rêve et tente de saisir ces vies aux 1000 et une différences.
Vertige.
Ces 1000 et une vies derrières leurs vitres cernées de bois.
A quoi pe (...)
Le Silence de l’araignée
LES EDITIONS L’HARMATTAN présentent
DARFOUR
Le Silence de l’araignée
De Fabienne Le Houérou
Tout le monde parle du Darfour mais bien peu de gens savent où se trouve cette province de l’Ouest soudanais, et encore moins parviennent à comprendre le drame humanitaire qui se joue dans cette région. On parle de génocide sans trop connaître ni les définitions exactes du mot, ni les enjeux réels.
Pourquoi des miliciens arabes exécutent dans d (...)
brêve de scrabble 6
A sa dernière visite, j'avais fui. S'en était fini de sa serre acérée sur ma vie. Lui qui me mima si bien l'amour, me brima, me roua et m'éclopa pour toujours. Après avoir manqué me noyer sous les eaux j'eus le nez de chercher un abri en haute terre
pour qu'enfin je dorme.
La buée séchée de mes yeux le soleil inondait mon corps nu dans les foins coupés. Les cris à gorges fêlées de quelques jars me semblaient moins féroces que l'assaut répété (...)
Terra Incognita
Une chose est sûre,
la position horizontale modifie la pensée.
Immobile, le champ de vision rétréci,
j'ouvre les yeux vers l'intérieur.
Peut-être est-ce l'infirmité même passagère
ou la douleur extrême qui au détour d'une expérience narcoleptique rend le voyage insaisissable.
Inversement aux cris ou fracas environnants
mon corps s'emplit de calme,
s'enivre de reconnaissance
et répare le mental à jamais sevré de la haine.
Comme (...)
brêve de scrabble 4
"- Et à quelle heure vêlera-t-elle?
Il s'en tapait bien ton gitan sans le sou que tu filmas ou non la scène.
Ce sang mêlé pur jus qui buvait l'eau du ru vivait sans luxe excepté peut-être un kir
à la fermeture du manège.
Après sa journée au rouet, sa femme d'une rare beauté, chevelure de henné,
nourrit les bêtes et à présent endort les petits.
- Vous citez Marx dans le texte, Monsieur le Danois, mais n'avez pas idée de la basse besogne ! (...)
brêve de scrabble 5
Ton enquête piétinait. "Les 3 mages", comme tu avais surnommé cet escroc de haut vol touché du don d'ubiquité, t'avait encore échappé. C'est alors que tu échus chez sa maîtresse dont la chatte tigrée telle une ure en danger urina en rond à ton entrée.
La femme revêche mixa le pistou et servit la soupe aux herbes.
-" Vous puez le coq au navet ! trancha-t-elle le silence plombé de cette heure caniculaire.
Belle entrée en matière. Navré, tu avais (...)
brêve de scrabble 3
"- Ne niez pas très chère !…
Je suis épatée de te voir l’élue de ce métayer prêt à t’avaler comme une miche craquante tout juste sortie du four… Je t’avoue que je m’en étonnai tout d’abord, il semblerait à tort.
Enfin loin du fric où ta vertu lévita un temps puis galéra avant de s’étioler dans cette sombre histoire bossue entre toges et kiwis !
Personnellement ce coq surfait au gilet snob me déprima…
Honni soit qui mal y pense, tu resp (...)
brêve de scrabble 2
Avec tes longs gants en pelure de saumon et tes bottes en naja, tu rafles tous les prix d'insolence et cependant tu mimes à merveille la légèreté.
Je peux tabler sur ta tenue à chaque journée fériée, quand fidèle tu viens jouer ta partie de go avec l'infirme.
Pour moi c'est un don, cette rencontre établie en secret quand tu descends du taxi.
Mais la dernière fois, tu es partie, épuisée, entre deux vigiles délicats comme des tanks. Tu as ôté to (...)
brêve de scrabble 1
Quelques biques kurdes à l'orée du monde devisaient.
Fan de luth, la plus avisée rusa, faisant fi des convenances,
elle élimina jusqu'à la dernière goutte de miel.
"- va remplir ces cuves d'eau au ru" dit-elle à ces agiles compagnes.
Soeur lai, un genêt sous la hampe, un autre sous la tête,
lui exposait une idée qui longtemps hanta son esprit :
ouvrir un zoo d'étoiles ! Son joli minois frissonnait...
- "Bien entendu les nazis ne sero (...)
Mon regard sur l'art
Quand on me demande : « à quoi sert l’art ? », je réponds que l’art est essentiel à nos vies, qu’il n’a pas une utilité pratique mais une fonction sociale, culturelle, universelle et humaniste. Essentiel, il est comme notre oxygène, sans lui, point d’émotions, d’énergie, de pulsations… en un mot de vie ! L’Art est générateur d’imaginaires. Si on me demande pourquoi je suis artiste, je dis simplement parce que je vis pour créer. C’est mon espace (...)
L'or noir de la population africaine
L’énergie de la population africaine semble empêchée de jaillir. Les habitants du continent ont la même couleur que le pétrole brut que recèle leurs terres mais personne ne semble s’intéresser à voir leur vraie richesse.
Nous soupçonnons que les africains pourraient contribuer à faire avancer le monde autrement que dans nos carcasses d’acier qui condamnent au stress et à la mort de notre environnement.
Pendant ce temps, l’Afrique en adoptan (...)
Roberto Saviano en bas de chez moi
Grand évènement à Pérouse à l’occasion du festival du journalisme organisé dans ma ville pour la quatrième année consécutive.
De très nombreux journalistes, autochtones ou étrangers, célèbres et moins célèbres, se sont succédé pour participer à des débats-conférences sur les thèmes les plus variés (Jean Quatremer de Libé était présent), dans les magnifiques salles baroques des théâtres de Pérouse, toujours pleines à craquer.
Mais un invité (de (...)
La pause-déjeuner en péril ?
Vous avez peut-être remarqué que, comme dans tout pays latin qui se respecte, l’Italie (presque) tout entière marque une vraie pause à l’heure du déjeuner. La très grande majorité des magasins ferme à 13 heures, les bureaux et les rues se vident, une étrange quiétude s'installe.
Les habitants du pays du Slow Food, qui en général avalent un petit-déjeuner très symbolique, prennent en revanche le temps de se sustenter avant de regagner leur trava (...)
« Prends l’oseille et tire-toi »
Si "la crise" n’a pas épargné nos cousins transalpins (une famille sur quatre a du mal à arriver à la fin du mois), les Italiens conservent néanmoins le titre enviable d’Européens les moins endettés (fin 2008, le taux d'endettement était de 47% du revenu disponible, contre 140% en Grande Bretagne, 95% en Allemagne et 75% en France).
Cette place d’honneur sur le podium est due en grande partie à leur méfiance atavique des achats à crédit et su (...)
Deus ex «Macchina» à l'italienne
Ça va faire un peu cliché je sais, mais il fallait bien en parler un jour: en Italie, on aime les voitures. De luxe ou pas, vintage ou pas vintage, Fiat ou pas Fiat.
Combien de hurlements hystériques ou de crises d’apoplexie ai-je provoqués en "effleurant" avec ma (vieille) portière la voiture (rutilante) de mon voisin de parking ou combien de fois ai-je été doublée sur l’autoroute par un petit bolide, à peine aperçu dans mon rétroviseur...
L (...)
LE TABOU DU FEMININ
Jacqueline Schaeffer
LE TABOU DU FEMININ
« On pourrait presque dire que la femme dans son entier est taboue… »
S. Freud
« On pourrait presque dire… » La précaution prise par Freud dans cette énonciation aurait-elle le sens de se prémunir contre les démons ou les foudres, comme s'il prenait lui-même le risque de transgresser l'objet dont il traite : un tabou ? On pourrait presque dire… qu'il ose aborder ce "continent noi (...)
Les ensablés du XXè siècle
Les ensablés d’Éthiopie
La relation entre le fascisme et les migrations a été explorée au sein de l’équipe de Pierre Milza et les travaux qu’il a dirigés sur le fascisme (notamment avec le GRIC, le Groupe de Recherche sur L’Italie contemporaine) notamment grâce aux travaux sur les migrations forcées liées à l’antifascisme. La décision de migrer a été pour les Italiens une réponse largement répandue chez les antifascistes et Paris, a symbol (...)
Entretien avec Barbara Harrel-Bond
Le drame de la place Mustapha Mahmoud au Caire raconté par Barbara Harrell-Bond.
Le 30 décembre 2005, eut lieu l’effroyable massacre, par la police égyptienne, d’un nombre de Soudanais oscillant, selon les sources, entre 27 personnes (d’après les autorités) et plus de 200 (d’après le chiffre cité « selon des témoins oculaires, la presse internationale et des organisations des droits de l’homme » par le Parlement européen). Faisant suite au t (...)
Les réfugiés Abyssins au Caire
Mouvement et effroi
Les expériences genrées des migrants forcés de la Corne de l’Afrique en exil au Caire.
Les communautés de réfugiés en provenance de l’Afrique de l’Est sont les plus nombreuses au Caire. Les statistiques du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) enregistrent, en 2002, 16 889 réfugiés statutaires.
En trois ans (de 2000 à 2002) seuls 276 Éthiopiens et 98 Érythréens ont obtenu le statut de réfugié. Un nombre infime si (...)
Les territoires Abyssins à Khartoum
Les réfugiés urbains d’origine éthiopienne et érythréenne à Khartoum se sont tellement « fondus » dans la capitale soudanaise qu’ils ne sont plus reconnaissables.
Si les Soudanais arrivent parfois à identifier les origines abyssines des migrants forcés les Européens généralement ne les voient pas. A bien des égards ils sont invisibles dans la capitale soudanaise. Invisibles mais non transparents. Dès qu’une tension surgit ils redeviennent app (...)
Le Film est un don de soi
La nécessité d’utiliser une caméra s’est manifestée dès le début de mes recherches lorsque je préparais une thèse en histoire contemporaine avec Pierre Milza sur le fascisme italien en Abyssinie. Depuis, l’utilisation de la caméra a été constante au sein de mes activités scientifiques (1996-2006). Je voudrais interroger ici cette nécessité et évoquer en quoi l’utilisation de l’audiovisuel a été au centre d’une certaine évolution méthodologiq (...)
Mais qui s'intéresse à Nairobi ?
Capitale de l’Afrique de l’Est mais avant tout du Kenya, Nairobi, on y passe, on n’y reste jamais. Pourtant. A force d’y traîner mes tongs, je me suis attachée à cette non-ville.
Pas de centre-ville, des bouts de forêt éparpillés, des slum (comprendre bidonvilles) sans fin, des rues sans charme, des buildings sans architecture. L’incohérence incarnée.
Et puis, l’insécurité. Barbelés en haut des murs qui entourent chaque résidence, des bar (...)
Un monde en couleur
Vous connaissez ces artistes de rue ? On voit de nombreuses photos de leurs œuvres sur Facebook par exemple, on y prête attention deux minutes, juste le temps de dire qu’on trouve ça étonnant, « super bien fait ! », et ensuite on passe à autre chose. Je fais pareil je ne le cache pas. Je parle de ces peintures en perspective, peintes à même le sol, dans la rue, à la vue de tout le monde. Je n’en ai jamais vu de mes propres yeux, mais cette forme (...)
Joyeux Anniversaire, H.
Elle se tenait à gauche dans la grande pièce de réception, non loin de la cheminée enflammée. Lumineuse et souriante, il émanait d\'elle quelque chose d\'extrêmement sereine. Cette \'golden girl\' si discrète, si brillante, avait réuni plus de cent personnes pour célébrer son anniversaire. Mais ce qui planait ce soir là dans l\'atmosphère, n\'était certainement pas une célébration de l\'égo. Les invités mêmes, venant de milieux et secteurs différ (...)
Prise de vie
Un jour tu te réveil, et tu sais que les choses doivent changer. Dire stop, se délivrer, un jour la force naît. S\'extirper des filets de la déchéance, briser les chaines de la souffrance, abandonner les peines, la haine et les douleurs. Prendre consience. Arrêtez d\'errer, vivez ! La vie est trop courte pour vouloir la raccourcir, il faut profiter de chaque instants et chérir le présent, ne plus vivre avec son passé, et laissé venir le futur, sa (...)
\" Réquisitoire\", partie 2
Sous vos airs angéliques, vous n’êtes pas trompeur, je connais votre véritable visage,
Cette pseudo clarté dont vos pensez irradier n\'est que le pur fruit de votre imagination, de près comme de loin, je sens le parfum de la mort et de la destruction vous coller à la peau, il vous ronge. S\'il vous faut choisir entre vivre et mourir, je choisirais pour vous, j\'irais moi même vous asséner le coup final. Ma haine peut paraître se confondre avec l (...)
\" Réquisitoire\", partie 1
\"De grâce, laissez nous vivre!\" Vous qui m\'avez voulue, assumez donc. Vous qui m\'avez détruite. Taisez vous donc. Vos paroles ont trop de fois portés leurs fruits, ont trop de fois atteint cette fragile cible qu\'était mon coeur, tant de facilité dans vos paroles pleines de lachetée. Votre douleur? Je n\'y crois guère. Souriez tant que vous y êtes, votre rictus, il sera bref. Oh enfance anéantie par l\'avis d\'autrui, comme je me régal (...)
concours
☀
Bonjour et merci de me lire!
Je participe en ce moment à deux concours.
Le premier concours est La vie est un roman :
http://www.welovewords.com/contests/la-vie-est-un-roman?order=created_at&page=5
ma participation est : Une autre chance , Elle
Le deuxième concours est Marché de la poésie :
http://www.welovewords.com/contests/la-poesie-aujourdhui?order=created_at&page=2 -
mon poème est : La maison aux myosoti (...)
La paciencia es una ciencia.
Rêve
Je rêvais d\'une ville,
Où plutôt déjà,
D\'un village...
Où tout serait aimable
Où l\'argent ne serait pas indispensable..
Nous serions gai
Prêt à offrir
Du respect,
De l\'Amour
Ou souffrir ne voudrait plus rien dire,
Tout serait doux comme du miel
D\'où tu viennes, on t\'accepterait
Te bercerait dans cet univers
Qui aurait...un air à l\'odeur de Paradis
Je rêvais....
(...)
Nous
Tout les poèmes d’amour
Se ressemblent, je le sais
C’est pourquoi je ferais
En sorte, mon amour
Que l’mien soit diffèrent
Dans l’quel mes sentiments
A ton égard soient roi
Car c’mérite n’est qu’à toi
La vie à tout fait pour
Que toi et moi soit nous
Je la remercie car
Je ne le regrette pas
Cette journée merveilleuse
Restant dans nos veilleuse
En est la preuve vivante
De notre amour si grand
Cupidon d’la même flèche
Empois (...)
Chaque jour
J’ai vu des proches partir
Et restés comme souvenir
Puis d’autres les ont croisés
Venant endormir ce passé
Refrain:
Chaque jour a son moment de gloire
Qui touche à sa fin tard dans le soir
Le présent s’imprègne du passé
Le futur se nourrit du présent
J’ai regretté certaine chose
La vie n’est pas toute rose
Puis j’en ai aimé d’autres
Dans l’espérance qu’ils ne s’envolent
Refrain
Nos vie ne tiennent qu’à un fil
La mort (...)
Tu es l’unique
Toutes les femmes que je vois
Ne t’égalent vraiment pas
Tu es ce dont je rêve
Je te veux et espère.
Refrain :
Mon cœur est en paix
Ma tête loin des colères
Tu es un esprit sain
Une jeune fille simple et bien
Une perle qui se fait rare
Je ne suis pas de ce hasard
Qui assemble les cœurs
A ceux qui figent leurs heures
Tu es l’amour à naître
Qui ne doit disparaître
Ma tempête de bonheur
Le soleil de mon cœu (...)
Manon
Sans croisé ton simple regard
Je suis tombé sous ton charme
Depuis je ne pense qu’à toi
Est-ce réciproque je n’crois pas
Tu dois être trop bien pour moi
Même l’amour a ses propres lois
Refrain:
Mademoiselle Manon elle est trop mignonne
Même si elle me traite de méchant bonhomme
Mais on s’aime bien, mais on s’aime bien bien
Quand je lui parle je me sens si bien, si bien
Tu dois être une femme parfaite
Au regret de ne pas ê (...)
Les sentiments
J’ai tant de choses à te dire
Qui me gênent quand je respire
Je n’ai pas su te les dire
Alors je te les écrit
Je sais, c’est moins romantique
Pardonne-moi, c’est difficile.
Refrain
Je te regarde différemment
Par un simple coup de vent
Mes sentiments ont disparu
Et comme un imprévu
L’amitié m’a tourné le dos,
Mon amour est un fardeau.
J’ai vue passer trop d’été
Déguisé en amitié
Mais aujourd’hui je pleure
Mon amour me tou (...)
Les étoiles brillent
Les étoiles brillent
Les yeux scintillent
Ton amour m’habite
L’avenir s’illumine.
Refrain:
Regarde au dessus de mon épaule
Regarde ce que la vie nous propose
Une nouvelle vision s’offre à nous
La lumière illumine notre route
Le genou a terre et je t’épouse
Bague au doigt, le lien se noue
Tu es la richesse
De ta propre vie
De la mienne aussi
Des vies à venir
Sourire aux lèvres
Je repense à ce rêve
Sur ma future
Qu (...)
LE TEMPS
Le temps laisse des traces
Sur tous ces visages
Les photos n’ont de valeur
Quand la présence meurt
L’eau s’écoule sous les ponts
Semblable à un affront
Que le temps impose
A ces vies qui passent.
Refrain1 :
Aujourd’hui est un nouveau jour
Comme demain verra le jour
La vie est innocente
Face au passage du temps
Le temps est l’ennemi de chacun
De la vie en numéro un
Le temps n’attend pas la vie
Car il est égoïste
(...)
L’argent
L’argent au-dessus des lois
Sans odeur et sans valeur
De ce que j’ai pue en voir
L’argent peut-être un bonheur
A qui s’est le respecter
Il empiète sur notre honneur.
Refrain :
Plus besoin de pendule
Pour hypnotiser l’homme
L’homme est à la thune
Ce que l’âne est à sa carotte
Les riches sont bien tranquilles
Les pauvres resteront dehors
Dans ce monde si puéril
Qui vit que pour son essor
Un essor fait de victime
Que peu (...)
J’en ai marre
J’en ai marre
De tout ce bazar
J’en ai marre
Quand tu me rembarres
De tout ça
J’en ai juste marre
Refrain:
Les mots pèsent, les mouvements
De tes lèvres se répètent sans cesse
Toujours de la même manière
De tes excuses je m’en lasse.
J’en ai marre
Du pesant hasard
Que tu laisses
Présent chaque soir
Quand tu rentres
Lorsque la nuit est noire
Refrain
J’en ai marre
D’l’odeur infidèle
Que tu portes
Avec complai (...)
Illustre voyage :
Tout le monde doit, un jour, partir
Dans cet illustre voyage
D’où personne ne peut revenir
A ton tour, tu as quitté le large
Tu as quitté doucement la rive
Jusqu’à en toucher les nuages.
Refrain :
La mort est venue t’emporter
Ou c’est toi qui t’es envolée
Je ne sais pas qui est coupable
Je sais juste que tu n’es plus là
On t’a rendu à ta moitié
Mon cœur s’est alors apaisé.
Toutes les cartes doivent un jour tomber
A son tour (...)
GRAND-PERE
Grand-père, je ne sais pas si tu m’entends
Si le paradis existe vraiment
Qu’importe où tu sois, tu es toujours là
Là dans ma mémoire assis quelque part.
Grand-père, tu n’es plus que des souvenirs
Ça fait si longtemps que tu es parti
Pour être auprès de toi, je pense à toi
C’est ainsi, quand je me sens loin de toi
Refrain :
Tombent les feuilles de l’automne
Sur ce chemin où résonne
Un éternel silence
Si ce n’est ton absence.
(...)
Dans la réalité du monde
La nuit pèse de son poids
La journée débute pour moi
Dans le froid de l’aurore
Je pars nous chercher de l’or
Pour qu’le reflet de tes yeux
D’un magnifique ciel bleu
M’éblouissent toujours autant
Grâce à l’étoile que tu es
Me lever chaque matin
Ne me dérange plus en rien
Refrain
Dans la grandeur du monde
Tu es une femme quelconque
Dans celle de ma vie
Tu es juste unique
Le jour poursuit sa balade
Je ne peux que suivre s (...)
Confidentiel
Les jours passent et s’estompent
L’amour reste et s’enflamme
Les nuits, les rêves s’en lassent
Mais s’oublient et s’effacent
T’atteindre est difficile
Dans ce destin stérile.
Refrain:
Caresse-moi de ta douceur
Jolie princesse, hante mon cœur
Quelque chose en toi m’attire
Et ancre en moi ce désir.
Un jour quelqu’un m’a dit
« Ne donne pas à ta vie
Des choses regrettables
Mais ne regrette pas
Ce qu’elle t’a accorder »
(...)
Cela dépend pour qui
Pendant l’enfance, on s’est connu
Tu as grandi et survécu
Tout comme l’a fait notre amitié
De nos rires et de nos secrets
On s’est éloigné de l’enfance
En aimant chaque parcelle de vie
Sans penser à la souffrance
De ta putain de maladie
Refrain:
On a vécu sans penser à l’avenir
Avec des pleurs et des rires
On a vécu la vie comme une aubaine
Avec des joies et des peines
A cette lueur dans mon cœur
Que je gardais avec (...)
Amour
Tu m’as donné l’envie d’écrire
Cette chanson, cette poésie
Tu m’as donné l’envie de vivre
Tu m’as donné le droit d’écrire
Sur cette ligne de ta main
Qui illustre ton chemin.
Tu donnes raison à l’espoir
D’un amour qui m’a fuit chaqu’fois
De rencontrer quelqu’un de bien
Pour nouer avec moi ce lien
D’un premier amour dans ma vie
Et le dernier, ça je l’envie.
Tu m’as donné tout ton amour
J’en ai fait de même en retour
Tu m’as (...)
A la prochaine
A la prochaine
Tu es monté quand j’avais trois ans
En me laissant face au grand néant
En laissant tout les gens qui t’aiment
Plongés dans leurs regrets et leurs peines
Refrain:
Chaque jour qui passe
T’éloigne un peu plus de moi
Chaque jour qui passe
Me rapproche un peu plus de toi
Je m’rappelle des moments avec toi
Ils sont encrés dans ma mémoire
Pendant le temps qu’il m’est possible
De garder dans cet infâme oublie.
(...)
Hantée
Un cauchemar éveillé
Le temps ne m’l’a pas enlevé
Lueur du jour, sombre nuit
Je me sens toujours salie
Même après toutes ces années
Je m’sens encore oppresser
De ses mains, de son envie
Ça ma juste pourri la vie.
Comparée à ces actrices
Traitée comme une chienne
Humiliée, détruite, bafouée
Corrompre celle que j’étais
Des traces morales pesantes
Un passé encore présent
Les flashs qui reviennent sans peine
Même dan (...)
Films de femmes ?
Introduction à la journée « Regards de femmes cinéastes ? » du 29 mai 2010
Si l’histoire du cinéma devait se souvenir d’un seul nom c’est celui d’une française Alice Guy, embauchée comme secrétaire par Léon Gaumont en 1894. Elle écrit un scénario qu’elle réalise en 1896 à l’âge de 23 ans La fée aux choux (1minute 30). Pendant dix-sept ans elle restera la seule femme cinéaste au monde…elle meurt en 1960 oubliée de tous.
L’entrée des femm (...)
MES PETITES VIEILLES
Pour rentrer chez mes petites vieilles il faut sonner et attendre patiemment l'ouverture de la porte.
Un verrou, deux verrous et enfin la clef dans la serrure.
Quand on entre chez mes petites vieilles ça sent le vieux.
Chez mes petites vieilles on pose ses affaires sur le petit guéridon dans l'entrée.
Le salon de mes petites vieilles porte les rides du temps.
Il y a une grande table avec un vase rempli de fleurs en tissus et huit chaises.
L (...)
MERCUROCHROME
Tu n'as rien inoffensif petite bouteille.
Mais tu as le diable au corps.
Déjà à ta couleur, on sait ton pouvoir.
Tu es rouge.
Rouge sang.
Rouge qui tache.
Rouge qui attache.
On te prend pour faire du bien.
Je n'attendais pas ça de toi.
Tu ne m'as fait que du mal.
Moi je ne t'ai rien fait.
Je t'ai juste enlevé à tes chimères.
Pour que tu soignes mes blessures.
Toi tu m'agresses.
Ton bouchon mal vissé.
Je t'attrape.
Tu m'échappes.
(...)
UN MATIN D'HIVER
Tout va vite, si vite, très vite, trop vite.
Le réveil t'éveille, tu ouvres ton nid qui te sépare du froid matinal.
Tu cours à la douche, sautes dedans.
Moment d'accalmie de courte durée sous ces gouttes chaudes qui glissent sur ton corps.
Tu attrapes le savon, il t'échappe, ça t'énerve.
Tu n'as pas le temps de jouer avec lui.
Tu te baisses, le ramasses, te cognes et t'écorches, ça t'énerve.
En t'enveloppant dans ta serviette tu ne vois pa (...)
PARIS
Première foulée sur ton asphalte qui recouvre tes pavés
Jeune adulte provinciale
M’engouffrant dans ton ventre tu m'offres tout tes boyaux
Courant après ton bus qui chatouille ton échine
Je ris
Vertige haussmannien
De ta terre à ton ciel tes somptueux étages
Ivresse de grandeur
Enivrement de joie à me laisser aller dans tes vagues humaines
Le nez en l’air, sourire aux lèvres
Petite garce de jour en jour tu deviens monstre
Il est dur (...)
EPHEMERE
Ça ne se produit qu’une seule fois par jour
Une tout petit moment
L’air de rien
Presque invisible
Inaudible
Intouchable
Tellement sensoriel
Ça ne se produit qu’une seule fois par jour
Une tout petit moment
L’air de rien
Dans toutes les plus grandes villes du monde
Dans toutes les plus grandes campagnes du monde
Sur les océans
Ou ailleurs
Ça ne se produit qu’une seule fois par jour
Une tout petit moment
L’air de rien
Le (...)
VA TE BROSSER LES DENTS
T'es là dans ton verre au bord du lavabo.
T'es là petite tête hérissée.
De tous tes poils tu me fais de l'œil.
Pleure sous l'onctueuse pâte menthol !
Je te noie sous l'eau.
J'appuie sur le bouton.
Tu frissonnes.
Je te porte à ma bouche.
Ça mousse dedans.
Tes poils caressent mes dents.
Chatouillent ma langue.
Je te noie encore une fois.
T'éteins et te repose, solitaire, dans ton verre.
Y a des soirs je peux pas voir ta tête.
Me la (...)
TIGE
La première fois c'était il y a longtemps…si longtemps.
La première fois que je t'ai prise entre mes doigts si jeunes
La première fois que je t'ai dit oui
La première fois que je n'ai pas su repousser tes sensuelles avances
La première fois que je t'ai portée à mes lèvres
La première fois que je t'ai goûtée
La première fois que je t'ai sentie en moi
La première fois que je t'ai écrasée
La première fois que tu as été Philip
L'autre où t (...)
PETITE BERCEUSE
Ce soir la fenêtre est à demie ouverte.
L'air frais défit le chauffage.
Il fait nuit, pas encore minuit.
Dans cette brise il y a vos voix.
Amplification sonore dans la cour.
Celles de vous Messieurs.
Et les vôtres Mesdames.
Vous parlez, elles rient.
Vous me caressez de cette musique.
Et c'est avec vous que je m'endors.
Vous l'ignorez.
Vous vous évaporez de plus en plus.
Et vous évanouissez en un faible murmure.
A présent, le rê (...)
FROID COMME UN FRIGO VIDE
Je suis affamé
J'ai faim
Donne moi à manger
Nourris moi
Oui je te supplie
Je suis un ventre
Froid, vide et blanc
Ramène moi de la viande
Gave moi de fromages
Goinfre moi de desserts
Régale mes côtes de tes sauces
Je ne suis pas anorexique
Je suis goulu, j'aime la bouffe
Je ne suis pas alcoolique non plus
Désintoxique moi de tes bières et vodka
Tu te trompes
Quoi ?
Ne me regarde pas comme ça
C'est toi le lâche
Tout est de ta f (...)
RECETTE DE CUISINE
Prenez-moi
Fouettez-moi, fouettez-moi
Fouettez encore
Avec vos mains pétrissez
Pétrissez-moi plus fort
Etallez-moi
Laissez-moi reposer
Laissez-moi dorer
Ajoutez-moi de la crème
Saupoudrez-moi de quelques épices
Dégustez-moi, délicatement
Hôtel du Nil, Voix du Darfour
Film documentaire de Fabienne Le Houérou.
Au Darfour, à l’Ouest du Soudan le gouvernement de Khartoum allié à des miliciens « arabes », les Janjaweed, mettent la région feu et à sang en disséminant les populations africaines (Fur, Massalit, Zhagawa ) sur les routes de l’exode.
Pour fuir le carnage qui ravage le Darfour depuis 2003 les populations ont trois solutions :
-Passer au pays voisin le Tchad
-Être enfermés dans des camps de dépla (...)
La culture , un tremplin pour un business plus solidaire ...?
L’art est une dimension intrinsèque à la culture et on peut identifier divers bénéfices directs ou indirects du soutien aux activités artistiques par les entreprises.
À ce titre, une étude de l’Université de Pennsylvanie a démontré qu’une forte concentration d’activités culturelles dans une ville menait à plus d’engagement civique, de cohésion sociale et à des taux de pauvreté plus bas. (http://www.sp2.upenn.edu/SIAP/).
L’impact positif de (...)
La Femme, élément moteur d’une croissance durable.
« Une nouvelle femme est en marche », de plus en plus de médias fleurissent de ces remarques qui si elles ne sont nullement féministe, mérite de souligner que la position de la femme est encore trop souvent isolée ou ignorée dans certaines régions du globe.
Il est vrai que certaines expériences prouvent et démontrent que les femmes ont un vrai rôle à jouer dans le développement culturel et économique de chaque nation.
En effet, au delà d’êt (...)
INSPIRATION
Je suis en colère.
Tu n'es pas au rendez-vous en ce moment.
Mon crayon dérape sur ma feuille.
S'essaye à quelques dessins de lettres.
Et puis gribouille des formes informes.
Tu n'es pas au rendez-vous.
J'ai pourtant besoin de toi.
Mon crayon doit encore courir sur les lignes.
Entre les lignes, il n'ya plus rien.
Je ne te ressens pas, je ne te sens plus.
Où est-tu partie ?
Te caches tu là où je ne sais pas regarder ?
Tu dois revenir.
(...)
Le beau est-il universel ?
Les philosophes, de l’antiquité à nos jours, ont continûment exprimé leurs réserves sur une théorie du beau (esthétique) qui serait claire et solide. Platon, tout en associant le beau au bien, sépare la logique (Noêta) de la sensation (Aistesis). Cette opposition apparemment simple traversera les siècles.
La dissociation entre logique et émotions sera également au cœur des interrogations des philosophes allemands du 18e siècle et Alexander Gottl (...)
Substances
Prends un verre
Allez, un verre d\'alcool
Et tu décolles
C\'est cool, c\'est frais
Allez ok? ça roule, c\'est super!..
Mais tu peux tellement,
Tellement en payer les frais,
Sans même, t\'en appercevoir
Ni voir,
Quand il est trop tard
Hey! arrêtes!..tu deviens un chauffard
Tu ne vois plus rien
Même plus les fars, des autres,
Tellement tu es allumé
Pour qui? Pour quoi?
Etre allumé par cette substance
Qui te donne une consist (...)
Coup de foudre ou....pour un pantalon
Il y a en cet endroit
Dit-on cinq cent milles habitants..
Quand tu pars de chez toi
C\'est tout droit
Disent les gens
Et pourtant
Je n\'ai vu que toi
Hà! tu te souviens
Je te regardais avec les yeux
Les yeux des premiers instants
Nous étions deux parmi tous ces gens
Et je dois avouer
Non sans honte
Que mon premier regard
Se basait sur ton pantalon
C\'était un jean 501 ou non!
Ca m\'était égal!
Tellement il t\'allait bien
E (...)
Déchainé
J\'imagine et je vois
Une image comme une vision
De la mer..cette mer qui se déchaine
Aussi, il y a un vent fort qui arrive
sur l\'océan garnie de tous ses poissons
Au loin, on le sent doucement...
Va t-il nous carresser,
Nous apaiser calmant nos différents
Où peut-être nous énnerver
Qui sait!!!
Et tout d\'un coup, le voilà qui arrive
Il balaie, balaie de son air vif
Brisant toutes ces chaînes
Qui m\'entouraient, m\'emprisonnaie (...)
Oser
Tu me tournes le dos
Je le sens, je m\'appoche
Et, j\'imagine ta peau
Où je me dis tantôt, caresse, ose
J\'aimerais te faire pleins de cadeaux
Les plus beaux, évidemment!
Avec ou sans valeur
Si, pardon, celle de mon Coeur
Tellement, j\'ai le sentiment
Si bizarre parfois,
Qu\'il fait froid
Tu me glaces
Je dois réchauffer ce Coeur!
Sans peur, et oser ce baisé
Tant désiré, parfois.
Une poignée de main
Si nos chemins se croisent,
Regardez-moi dans les yeux
Quand vous me saluez.
Vous voyez, je ne suis ni son ombre,
Ni son reflet.
Je suis moi,
Pas un +1, ou femme de ...
Si vous me serrez la main,
Essayez de retenir mon prénom,
Non pas par convenance ou intérêt,
Mais parce que j\'ai autant ma place
Sur cette terre, à cet endroit,
Que lui, ou vous, ou elle ...
Etre celui ...
Tu es cette lubie, qui chaque nuits ravive mes insomnies.
Tu es cet espoir, qui me donne le courage d\'affronter mes idées noires.
Tu es cet instant, qui je voudrais prolonger éternellement.
Tu es cette etincelle, qui chaque seconde me donne des ailes.
Tu es pour moi tout ce que je n\'osais espérer,
je veux t\'aimer comme jamais il ne m\'a été donner d\'aimer.
J\'irais ceuillir la pluie, dans des arbres de rosée pour que celle ci irigue c (...)
Observation
Qui vivra vera ... Vera tu pour moi lorsque je ne serais plus là ? Seras tu mes yeux quand les miens se feront vieux ? Seras tu mes bras lorsque les miens seront las ? Tant de questions qui déchirent mon horizon, j\'avance dans le noir, condamnée à l\'errance de mes sens ... Je prie pour qu\'il nous reste un soir, pour que le temps arrête ça course de dément. Je voudrais vivre encore ces instants, mes dernières années je veux les passées à tes cô (...)
La rose
Elle brille de fierté
rayonne de clarté
Garde la tête haute
Ne commet pas de faute
Hélas,
Son sourit n\'est qu\'un masque
Une armure, une marque
Elle fabrique sa confiance
Pour sauver sa consience
Elle enterre sa souffrance
Pour préserver le silence
Ses paroles semblent légères
Pour tuer la misère,
De ses sentiments.
La vie n\'a plus de limite
Pas la peine d\'epiloguer sur ce qui nous est arrivé,
c\'est évident, tellement parfait.
En un instant me voilà tienne, aujourd\'hui, demain, toujours... qu\'importe la distance, qu\'importe le lieu, nous avons l\'aisance de nous adapter au mieux..
Un jour suffit à rattraper toutes ces années. On s\'est cherché, sans ce trouver, gardant espoir, elle est venue notre heure de gloire !
Je t\'aimerais, comme tu ne peux croire, je te ferais voir (...)
L'Étrangère
Étrange étrangère assise sur l’étagère.
Les tranches d’un seul livre
sur une planche de bois.
Soudain tu aperçois
la poussière qui colle.
Malgré moi j’ai vécu,
et plus encore rêvé, ivre,
à un arbre esseulé,
à un recueil non lu
dans une forêt folle.
Fontaine de joie
Claire fontaine de joie
Dans un vieux village gris
Rafraîchit tes lèvres
Papillon jaune
Papillon jaune
Traverse l'autoroute
Éclaircit tes yeux
Au vol
Cueillant tous vos signes infimes ou délicats
je pêche à contre-courant les empreintes du temps
et remonte sous le vent mes cinq sens
Alors du fa dièse à l'éperluette
je réinvente à chaque instant mon présent
Poussière d'étoile (relié au collage éponyme)
Étoile filante vibre encore,
trop tôt voilée à mes yeux blessés.
Ta sortie m'éblouit,
saigne mon coeur débile,
si fragile,
orpheline
cache-cash !
Échappée de mon asile cérébral
je prends la fuite en habit de lumière
recherchant mes couleurs...
Clown, travesti, danseuse de corde, équilibriste,
incognito, je rôde...
Attention aux heures blanches qui dégueulent des gargouilles,
un coeur à nu minaude
Le hasard pour conduite, poisson-pilote éclectique,
portée par la musique, rêve de rencontres multiples...
Le frisson sous les ongles, randonneuse chaotique,
me jouant des vertiges, (...)
temps suspendu
En n'attendant rien, je cueille les aiguilles qui détournent le temps
Pendue dessus ma tête, l'ombre vacille,
elle me guette,
je resquille !
Je cherche une bouche de chaleur, un baiser sans rancoeur
Mais qu'est-ce que je manigance,
un instant, je balance,
élégance ou arrogance,
je poursuis mon errance...
Tromper l'absence,
maquiller sans complaisance l'innocence écartelée
Un désir louche me bouffe et m'abandonne précaire
dérive am (...)
haut et court
sans pendule ni mobile,
pour jouer avec le temps,
le suspendit...
Savigny le Temple, rue du Clocher
Envie. Désir. Feu dans mon corps.
Dans chacun des pores de ma peau.
Ivresse de nos étreintes amoureuses.
Je suis maudite, ensorcelée.
Possédée ou dépossédée.
Mon corps en tourmente, en absence, silencieux, corps anoréxique, famélique, à la peau si douce.
Un fruit défendu.
Corps diabétique, fatigué, douloureux,
corps dans la démence. Tempête.
Un cri.
Je suis,
je veux,
j’envie,
je suis toute une vie au bord de mes (...)
Montpellier, rue de la Cavalerie
Sur ta peau par ma bouche j'ai glissé
lentement, sans bruit,
lentement ma bouche sur tes nuits
pour habiller ta peau
y respirer la fleur y manger les fruits.
Laisse mon odeur se mêler à ta voix,
me coller à tes pas,
ma main sur ton corps endormi,
matin heureux le long de tes cheveux,
ma main le temps de ton cou, viens je te veux,
au bout de mes doigts le parfum de ton dernier rêve.
Ouvre les yeux et vois comme le monde est beau !
(...)
Collioure, rue du Petit Puits, numéros impairs
Une trêve
Moment de calme et de silence
Enfin la paix
Le cœur en respiration, le corps en abandon
Oxygène
Des caresses pour réparer les bleus
Des sourires sur des plaies encore béantes,
du rouge à tes lèvres mon amour
pour boire tout ce sang d’hier
Des baisers pour gommer, effacer les cicatrices
De la douceur en-corps, en-cœur,
pour chasser les démons et les fantômes
collés à mes nuits
Une trêve
Moment de calme et de silence
(...)
Collioure, rue de la Fraternité
Là où tu n'es pas, reste le temps qui s'étire, qui s'allonge, reste la vie cyclique et immuable. L'espace sans toi se noie dans les bruines de ton parfum et se terre dans l'emprunte de tes pas.
Là où tu n'es pas, restent les murs qui rougissent entre les bruits sourds de la ville, absence de vie, reste le silence autour duquel s’enchevêtrent l’ombre des passants d’hier, le vacarme de nos vies terrestres, le silence comme un Tout recouvrant les (...)
Nulle part et partout à la fois
Tu es, dans l'ombre de mes pas, celle que j'ai cherchée pour m'accompagner,
Tu es, au bout de mes rêves, tout au bout de ma voix, tu es, tout ce que je sais de la vie et tout ce que je ne sais pas, tu es l'envie et le désir de me remplir,
Tu es,
ma liberté.
Les gens me parlent et passent à mes côtés, le temps court, plie sous le quotidien, le temps va et vient mais tu es, cette heure arrêtée sur la grande horloge, tu es la minute qui (...)
Racines
Des doigts comme des racines au goût de soleil,
goût de mer, gorgées de vents parfois doux,
parfois violents et amers,
des racines gorgées de désirs et d’envies
sorties de terre, aériennes et légères.
En exil.
Racines à mon cœur auxquelles je voudrais m’accrocher et nouer ma vie, tresser mon être au bout de tes doigts, tout au bout, bout de toi.
Instant de grâce.
Un silence entre le vacarme de nos vies abîmées, torturées, mome (...)
Collioure, rue du Petit Puits, numéros pairs
Je voudrais te dire mais je ne peux pas,
lorsque la vie respire dans mon ventre,
lorsque la musique au bout de mes oreilles
m’envole irrésistiblement vers toi,
lorsque les mots roulent sous mes doigts
comme autant de caresses sur ta peau,
lorsque je suis, chaque jour, au jour le jour
parce que tu coules en moi.
Je voudrais
mais je ne peux pas.
Il faudrait à la vie une autre vie…
Il faudrait des silences à mes jours et mes (...)
MODÈLES VIVANTS, d'après une idée originale de G. Lagrille
Minérale
Fossile d'un autre temps
à mon être attaché
la douleur passe sur mon corps
Je fouille le passé
ses pierres de misère
et libère ma colère
Corps de marbre, coeur de pierre
tombeau où je me perds
Guerre intime menée, fière
comme un phare planté
témoin de mes rires
narguant mes peurs
Ma vie n'a pour sens
que celui d'être
Je suis
Animale
Tu bondis sur ma vie
je soupire, tu gémis
Mon ventre se tend
ton corps s'étire
Gonflé (...)